Le gazon est une culture permanente pour laquelle le sol ne sera ni bougé, ni labouré, ni travaillé pendant plusieurs années. Comment obtenir à toutes les époques de l’année un tapis constamment verts ?
Parterres de gazon
Les parterres gazonnés représentent à eux seuls la plus grande partie des surfaces vertes. Des pelouses du petit jardin aux vastes tapis verts, la permanence de leur rôle décoratif commande leur perfection. Les grandes surfaces engazonnées supporteront d’être un peu moins fines, moins “peignées” que les petites parce qu’elles sont vues de plus loin et souvent sous des angles favorables.
Mais dans l’ensemble, tout les gazons doivent présenter la plus grande régularité de végétation et de couleur uniforme et homogène.
Ce résultat est à la portée de tous, on l’atteindra en apportant le plus grand soin au choix des semences de gazon, à leur utilisation et ensuite au bon entretien du gazon.
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Pelouses de jeu
Les pelouses de jeu s’imposent pour la pratique de la plupart des sports de plein air. En effet, aprés des essais de sols “stabilisés” périodiquement renouvelés et marqués de la même faillite, on revient à l’herbe dans la majorité des cas.
Elle seule permet d’apporter la souplesse et la sécurité que réclament le football, le rugby, les courses hippiques … et ceux qui goûtent le charme des beaux parcourt de golf.
L’usure de l’herbe est certainement plus importante sur les terrains de sports, en particuliers sur ceux destinés à la pratique du football et du rugby. Mais souvent il est possible aux dirigeants sportifs de limiter les dégâts par une utilisation rationnelle et plus mesurée des terrains, ensuite par d’immédiates “réparations” suivies de l’application des méthodes que nous offre la plus récente technique d’entretien mise au point par des fabricants tels que ICL, COMPO, BARENBRUG et bien d’autre.
Le gazon qui recevra les enfants gagnera souvent à être établi avec une bonne composition sports. Cela ne nuira pas à la beauté des pelouses, les notions de finesse et de robustesse n’étant nullement incompatibles entre elles, contrairement à ce que, bien à tort, certains affirment parfois sans réel connaissance dans le domaine du gazon.
Gazons fleuris
Ce qu’il est convenu d’appeler gazons fleuris, ne sont que des “Lawn-Grass ” comme les autres, mais agrémentés de fleurs provenant de semis ou de plantes bulbeuses, le tout disséminé avec harmonie ou au contraire, disposé en groupes formant des tâches couramment unicolores. Les effets décoratif en est souvent heureux, surtout dans les jardins de caractères champêtre.
Toutefois il faudra retenir à ces gazons fleuris d’être difficiles à entretenir (tonte délicates, traitements pas toujours possibles…) et à certaines plantes (trèfle blanc, pâquerettes…) de se substituer assez vite au gazon.
Gazons de sous-bois
En sous-bois, les problèmes de gazons sont toujours difficiles, mais rarement insolubles si leur étude technique est bien conduite et si toutes les ressources en graminées spéciales sont soigneusement utilisées, quels que soient leur rareté et même leur prix.
Ces gazons spéciaux doivent être étudiés pour accepter non seulement l’ombre elle-même, mais encore pour s’accommoder de sols appauvris, le plus souvent desséchés par les racines des arbres qui y puisent en abondance, les éléments indispensables à leur existence.
Talus gazonnés
Leur composition ne diffère pas sensiblement de celle des autres gazons, du moins lorsqu’il s’agit de pelouses ornementales.
Toutefois lorsque la pente est assez prononcée, une double considération doit intervenir :
- la nécessité de bien fixer les sols par un semis dense d’espèces à système racinaire traçant
- l’association à ce mélange de graminées résistant bien à la sécheresse. Les terres en talus gardent rarement leur fraicheur : l’eau n’y séjourne guère et en outre le vent exerce sur elles son action desséchante.
Engazonnements utilitaires
La question n’est plus du tout la même lorsqu’il s’agit d’engazonnement strictement utilitaires, sans aucun caractère décoratif comme pour l’installation de zone verte pour les aérodromes ou aéroports, le but peut être parfaitement atteint grâce au précieux appoint de quelques légumineuses justement choisies et dosées.
Gazons prairies et gazons sous vergers
Les premiers, du caractères “hybride” que leur nom indique, sans présenter un intérêt trés particulier, peuvent néanmoins, rendre des services pour l’engazonnement des grands espaces verts peu soignés et en général simplement fauchés une ou deux fois par an.
Les seconds sont utile pour tenir la terre propre sans avoir à recourir aux façons culturales répétées et coûteuses. Certains propagandistes, surtout étrangers, donnent l’impression de vouloir s’octroyer la paternité de cette pratique… Qu’il nous soit permis d’indiquer qu’ils n’ont rien inventé, en rappelant ces recommandations d’ALBERT LE GRAND, dans son Vegetalibus, écrit vers le milieu du XIIIe siècle : ” le verger comprendra d’abord un gazon d’une herbe fine, soigneusement sarclé et foulé aux pieds, vrai tapis de verdure dont rien ne doit dépasser l’uniforme surface…”
